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Symphony No.12:
"Églogues"
(Eclogæ – Bucolics, after Virgil, Publius Vergilius Maro [70 - 19 BC])
in ten movements for large orchestra, vocals and electronica
A
Symphony of Pastoral Elegy: David Ezra Okonsar’s Virgil Eclogues,
Symphony No. XII
David Ezra Okonsar’s latest orchestral undertaking, the Virgil Eclogues
Symphony No. XII, exemplifies his masterful ability to bridge literary
inspiration and avant-garde composition. This ten-movement work, each
section inspired by one of Virgil’s Eclogues, is a monumental addition
to Okonsar’s oeuvre, following in the footsteps of his acclaimed
Symphony No. 11: Baroque Horizons and his Divina Commedia Symphony
No.10, inspired by Dante’s epic. Like these earlier works, the Virgil
Eclogues Symphony No. XII weaves a complex tapestry of musical and
narrative ideas, transforming a literary masterpiece into a vivid
auditory experience.
Virgil’s Eclogues, a series of ten pastoral poems, oscillate between
personal reflection and political allegory. Themes of exile, love,
rivalry, and prophecy resonate throughout, offering fertile ground for
musical exploration. Okonsar’s symphony draws directly from these
themes, crafting a unique movement for each poem. The titles of the
movements evoke both the rustic charm and philosophical depth of
Virgil’s text. Each movement is subtitled with the Latin names of the
central figures or themes, underscoring the symphony’s deep connection
to its source material. For example, the soaring melodic line in
Eternal Shepherd (Daphnis) mirrors the line “Deus, deus ille!,”
immortalizing Daphnis as a divine presence in nature. This integration
of Latin literature into the symphonic form elevates the work,
grounding it in both historical and literary tradition.
In the opening movement, Restful Haven (Tityrus et Meliboeus), Okonsar
introduces the listener to the duality of Virgil’s world: serenity and
displacement. Tranquil pastoral textures in the strings and woodwinds
evoke Tityrus’s peace, while darker undercurrents in the brass
represent Meliboeus’s exile. This duality sets the stage for the
symphony’s intricate emotional and thematic interplay.
Subsequent movements delve into the multifaceted themes of the
Eclogues. Unanswered Longing (Corydon et Alexis) employs plaintive solo
passages and wistful melodies to portray Corydon’s unrequited love. In
Poetic Duel (Menalcas et Damoetas), rhythmic vitality and playful
counterpoint capture the spirited rivalry of the shepherds, blending
wit with pastoral charm. Meanwhile, Golden Vision (Virgilius Vates)
soars with majestic brass fanfares and luminous harmonies, embodying
the prophecy of a renewed Golden Age. These varied musical landscapes
reflect Okonsar’s versatility and his capacity to adapt complex
literary themes into compelling sonic narratives.
The Virgil Eclogues Symphony resonates with elements from Okonsar’s
previous compositions. His Divina Commedia Symphony No. 10, a
large-scale orchestral interpretation of Dante’s epic, similarly
transformed a literary cornerstone into a sprawling musical journey.
Both symphonies explore themes of exile and transcendence, though the
Eclogues project a more intimate, pastoral lens compared to the cosmic
grandeur of the Divina Commedia.
Okonsar’s Korean-legend-inspired music, Imugi’s Dream for cello and
piano, also provides a point of reference. In both, the composer
channels myth and narrative through highly evocative musical gestures.
The delicate interplay of mysticism and human emotion in Imugi’s Dream
parallels the mystical elements of movements like Sorcery’s Lament
(Damon et Alphesiboeus) in the Eclogues Symphony, where dark harmonies
and haunting textures evoke the tension between magic and despair.
The Virgil Eclogues Symphony No. XII, continues Okonsar’s exploration
of contemporary, atonal classical music, marked by a sophisticated
interplay of textures and extended harmonic language. Frequent tempo
shifts, a hallmark of Okonsar’s style, lend the symphony a fluid and
organic structure. The orchestration is both intricate and dynamic,
with an expanded palette that includes unconventional techniques to
evoke pastoral and mythological imagery. For instance, Rustic Rivalry
(Corydon et Thyrsis) features percussive effects and lively rhythmic
interplay, while Fading Fields (Moeris et Lycidas) employs fragmented
melodic lines to depict the fading pastoral world.
By drawing from Virgil’s poetic vision, Okonsar not only revitalizes
ancient themes but also situates them within a modern musical idiom.
This symphony promises to resonate deeply with audiences, offering both
an intellectual journey and a profound emotional experience. As with
his previous works, Okonsar’s latest symphony invites listeners to
explore the interplay between past and present, myth and reality, in a
way that is uniquely his own. It cements his place as a composer who
not only engages with the great literary and cultural traditions but
redefines them for contemporary audiences.
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FR
Une symphonie d’élégie pastorale : la Symphonie n° XII des Églogues de
Virgile de David Ezra Okonsar
La dernière œuvre orchestrale de David Ezra Okonsar, la Symphonie n°
XII des Églogues de Virgile, illustre sa capacité magistrale à relier
inspiration littéraire et composition d’avant-garde. Cette œuvre en dix
mouvements, dont chaque section est inspirée d’une des Églogues de
Virgile, est un ajout monumental à l’œuvre d’Okonsar, suivant les
traces de sa célèbre Symphonie n° 11 : Horizons baroques et de sa
Symphonie n° 10 de la Divina Commedia, inspirée de l’épopée de Dante.
Comme ces œuvres antérieures, la Symphonie n° XII des Églogues de
Virgile tisse une tapisserie complexe d’idées musicales et narratives,
transformant un chef-d’œuvre littéraire en une expérience auditive
vivante.
Les Églogues de Virgile, une série de dix poèmes pastoraux, oscillent
entre réflexion personnelle et allégorie politique. Les thèmes de
l’exil, de l’amour, de la rivalité et de la prophétie résonnent tout au
long de l’œuvre, offrant un terrain fertile à l’exploration musicale.
La symphonie d’Okonsar s’inspire directement de ces thèmes, créant un
mouvement unique pour chaque poème. Les titres des mouvements évoquent
à la fois le charme rustique et la profondeur philosophique du texte de
Virgile. Chaque mouvement est sous-titré avec les noms latins des
personnages ou thèmes centraux, soulignant le lien profond de la
symphonie avec son matériau source. Par exemple, la ligne mélodique
montante de Eternal Shepherd (Daphnis) reflète la ligne « Deus, deus
ille ! », immortalisant Daphnis comme une présence divine dans la
nature. Cette intégration de la littérature latine dans la forme
symphonique élève l’œuvre, l’ancrant à la fois dans la tradition
historique et littéraire.
Dans le mouvement d’ouverture, Restful Haven (Tityrus et Meliboeus),
Okonsar présente à l’auditeur la dualité du monde de Virgile : sérénité
et déplacement. Les textures pastorales tranquilles des cordes et des
bois évoquent la paix de Tityre, tandis que les courants sous-jacents
plus sombres des cuivres représentent l’exil de Méliboée. Cette dualité
ouvre la voie à l’interaction émotionnelle et thématique complexe de la
symphonie.
Les mouvements suivants explorent les thèmes multifacettes des
Églogues. Unanswered Longing (Corydon et Alexis) utilise des passages
solo plaintifs et des mélodies mélancoliques pour décrire l’amour non
partagé de Corydon. Dans Poetic Duel (Menalcas et Damoetas), la
vitalité rythmique et le contrepoint ludique capturent la rivalité
animée des bergers, mêlant esprit et charme pastoral. Pendant ce temps,
Golden Vision (Virgilius Vates) s’élève avec des fanfares de cuivres
majestueuses et des harmonies lumineuses, incarnant la prophétie d’un
âge d’or renouvelé. Ces paysages musicaux variés reflètent la
polyvalence d’Okonsar et sa capacité à adapter des thèmes littéraires
complexes en récits sonores convaincants.
La Symphonie des Églogues de Virgile fait écho à des éléments des
compositions précédentes d’Okonsar. Sa Symphonie n° 10 de la Divina
Commedia, une interprétation orchestrale à grande échelle de l’épopée
de Dante, a également transformé une pierre angulaire littéraire en un
voyage musical tentaculaire. Les deux symphonies explorent les thèmes
de l’exil et de la transcendance, bien que les Églogues projettent une
perspective plus intime et pastorale par rapport à la grandeur cosmique
de la Divina Commedia.
La musique d’Okonsar inspirée de la légende coréenne, Imugi’s Dream
pour violoncelle et piano, fournit également un point de référence.
Dans les deux cas, le compositeur canalise le mythe et le récit à
travers des gestes musicaux très évocateurs. L’interaction délicate du
mysticisme et de l’émotion humaine dans Imugi’s Dream fait écho aux
éléments mystiques de mouvements comme Sorcery’s Lament (Damon et
Alphesiboeus) dans la Symphonie des Églogues, où des harmonies sombres
et des textures obsédantes évoquent la tension entre la magie et le
désespoir.
La Symphonie n° XII des Églogues de Virgile poursuit l’exploration par
Okonsar de la musique classique contemporaine atonale, marquée par une
interaction sophistiquée de textures et un langage harmonique étendu.
Les changements fréquents de tempo, caractéristiques du style
d’Okonsar, confèrent à la symphonie une structure fluide et organique.
L’orchestration est à la fois complexe et dynamique, avec une palette
élargie qui comprend des techniques non conventionnelles pour évoquer
des images pastorales et mythologiques. Par exemple, Rustic Rivalry
(Corydon et Thyrsis) présente des effets percussifs et une interaction
rythmique animée, tandis que Fading Fields (Moeris et Lycidas) utilise
des lignes mélodiques fragmentées pour décrire le monde pastoral en
déclin.
En s’inspirant de la vision poétique de Virgile, Okonsar non seulement
revitalise des thèmes anciens, mais les situe également dans un idiome
musical moderne. Cette symphonie promet de résonner profondément auprès
du public, offrant à la fois un voyage intellectuel et une expérience
émotionnelle profonde. Comme ses œuvres précédentes, la dernière
symphonie d’Okonsar invite les auditeurs à explorer l’interaction entre
le passé et le présent, le mythe et la réalité, d’une manière qui lui
est propre. Elle consolide sa place en tant que compositeur qui non
seulement s’intéresse aux grandes traditions littéraires et
culturelles, mais les redéfinit également pour le public contemporain.
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TR
Pastoral Ağıt Senfonisi: David Ezra Okonsar’ın Virgil Eclogues Symphony
No. XII
David Ezra Okonsar’ın son orkestra eseri, Virgil Eclogues Symphony No.
XII, edebi ilham ile avangart besteciliği ustaca birleştirme yeteneğini
gözler önüne seriyor. Virgilius’un Eclogues eserinin on bölümünden
esinlenen bu on bölümlük eser, Okonsar’ın Symphony No. 11: Baroque
Horizons ve Dante’nin epik eserinden ilham alan Divina Commedia
Symphony No. 10 gibi övgüyü hak eden önceki başarılarının izinden
gidiyor. Bu önceki eserlerde olduğu gibi, Virgil Eclogues Symphony No.
XII, edebi bir başyapıtı canlı bir dinleme deneyimine dönüştürerek
karmaşık bir anlatı ve müzik dokusunu bir araya getiriyor.
Virgilius’un pastoral şiirlerinden oluşan Eclogues, kişisel yansıma ile
politik alegori arasında gidip gelir. Sürgün, aşk, rekabet ve kehanet
temaları eser boyunca yankılanarak müzikal keşfetme için verimli bir
zemin sunar. Okonsar’ın senfonisi bu temalardan doğrudan ilham alarak
her şiir için benzersiz bir bölüm oluşturur. Bölümlerin başlıkları,
Virgilius’un metninin hem kırsal cazibesini hem de felsefi derinliğini
ortaya koyar. Her bölüm, eserle derin bağlantıyı vurgulamak için
merkezdeki kişiler veya temaların Latince adlarıyla alt başlıklara
sahiptir. Örneğin, Eternal Shepherd (Daphnis) bölümündeki yüksek
melodik hat, "Deus, deus ille!" satırını yansıtarak Daphnis’i doğada
tanrısal bir varlık olarak ölümsüzleştirir. Latince edebiyatın senfonik
forma bu şekilde entegrasyonu, eseri hem tarihsel hem de edebi
geleneklerde köklendiren bir seviyeye yüceltir.
Açılış bölümü olan Restful Haven (Tityrus et Meliboeus), Okonsar
dinleyiciyi Virgilius’un dünyasındaki ikiliğe tanıştırır: huzur ve
yerinden edilmişlik. Yaylardaki ve tahta üflemelilerdeki huzurlu
pastoral dokular Tityrus’un huzurunu anlatırken, bakır nefeslilerdeki
daha karanlık akımlar Meliboeus’un sürgününü temsil eder. Bu ikilik,
senfoninin karmaşık duygusal ve tematik etkileşimleri için zemin
oluşturur.
Sonraki bölümler Eclogues'un çok yönlü temalarına iner. Unanswered
Longing (Corydon et Alexis), Corydon’un karşılıksız aşkını tasvir etmek
için ağlayışan solo pasajları ve hüzünlü melodileri kullanır. Poetic
Duel (Menalcas et Damoetas) bölümünde, ritmik canlılık ve oyuncu çok
seslilik, çobanların canlı rekabetini yakalayarak espritüelik ve
pastoral cazibeyi birleştirir. Bu arada, Golden Vision (Virgilius
Vates), yenilenmiş bir Altın Çağı’n kehanetini temsil eden, muhteşem
bakır nefesli fanfarları ve parlak armonilerle yükselir. Bu çeşitli
müzikal manzaralar, Okonsar’ın çok yönlülülünü ve karmaşık edebi
temaları etkileyici sesli anlatılara uyarlama yeteneğini gösterir.
Virgil Eclogues Symphony, Okonsar’ın önceki bestelerinden unsurları
yankılar. Dante’nin epik eserinin büyük çaplı orkestral bir yorumu olan
Divina Commedia Symphony No. 10, aynı şekilde bir edebi mihenktaşını
kapsamla bir müzikal yolculuğa dönüştürdü. Her iki senfoni de sürgün ve
yücelme temalarını keşfeder, ancak Eclogues daha kozmik büyüklenme
yerine daha kırsal bir mercek sunar.
Okonsar’ın Kore efsanesinden esinlenen Imugi’s Dream (viyolonsel ve
piyano için) eseri de bir referans noktası sağlar. Her ikisinde de
besteci, mit ve anlatıyı son derece etkileyici müzikal jestlerle
kanalize eder. Imugi’s Dream'deki mistisizm ve insan duygularının nazik
işleyişi, Sorcery’s Lament (Damon et Alphesiboeus) bölümünün mistik
unsurlarıyla paralellik gösterir. Bu bölümde, karanlık armoniler ve
rahatsız edici dokular, büyü ile umutsuzluk arasındaki gerilimi
yansıtır.
Virgil Eclogues Symphony No. XII, Okonsar’ın çağdaş, atonal klasik
müzik araştırmasının devamını temsil eder ve karmaşık dokularla
genişletilmiş armonik bir dilin sofistike bir etkileşimiyle
işaretlenir. Sık tempo değişiklikleri, Okonsar’ın tarzının bir özelliği
olarak, senfoniye akışkan ve organik bir yapı kazandırır. Orkestrasyon
hem karmaşık hem de dinamiktir, pastoral ve mitolojik imgeleri
çağrıştırmak için alışılagelmişin dışında teknikler içeren
genişletilmiş bir palet sunar. Örneğin, Rustic Rivalry (Corydon et
Thyrsis) perküsif efektler ve canlı ritmik etkileşimler sunarken,
Fading Fields (Moeris et Lycidas) pastoral dünyanın solup gitmesini
tasvir etmek için parçalanmış melodik hatlar kullanır.
Virgilius’un şiirsel vizyonundan esinlenerek, Okonsar sadece eski
temaları canlandırmakla kalmaz, aynı zamanda bunları modern bir müzikal
idiyom içinde konumlandırır. Bu senfoni, hem entelektüel bir yolculuk
hem de derin bir duygusal deneyim sunarak dinleyicilerle derinlemesine
bir bağ kurmaya söz veriyor. Önceki eserlerinde olduğu gibi, Okonsar’ın
son senfonisi, dinleyicileri geçmiş ve güncel, mit ve gerçeklik
arasındaki etkileşimi benzersiz bir şekilde keşfetmeye davet ediyor. Bu
eser, sadece büyük edebi ve kültürel geleneklerle diyaloğa giren bir
besteci olarak değil, bunları modern izleyiciler için yeniden
tanımlayan biri olarak da onun yerini sağlamlaştırıyor.
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